mercredi 1 juin 2016

L’huile de coco ses propriétés et bienfaits vis à vis de la maladie d'Alzheimer.

L'huile de coco a un impact intéressant vis à vis du cholestérol c'est un bon antimicrobien, anticandidosique et est bénéfique sur les cellules du cerveau en particulier vis à vis de la maladie d'Alzheimer et cache encore bien d'autres vertus.
L’huile de coco est constituée de graisses saturées semi solide à température ambiante. Cependant, nous avons tous entendus parler au travers des médias qu’il faut se méfier d’un apport trop conséquent d’acides gras saturés, responsables des maladies cardio-vasculaires. Or l’huile de coco est quasiment constituée d’acides gras saturés. Pourtant je l'utilise et la conseilles car  plus de 50% des acides gras saturés contenus dans l’huile de coco sont de  l’acide laurique. Or  c’est précisément cet  acide gras qui est présent dans le lait maternel. La nature se serait elle trompée ? Non pas du tout. Cet acide laurique est un acide gras saturé à chaine moyenne, il fait partie des TCM (Triglycérides à Chaine Moyenne) il est non stocké et très bonne source d’NRJ pour les muscles (sportifs), il est antimicrobien, est particulièrement intéressant chez les personnes souffrant de candidose il favorise de plus la montée du bon cholestérol.


C'est surtout son action vis à vis de la maladie d'Alzheimer qui me semble particulièrement intéressante. En effet les neurones du cerveau d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer sont devenus incapable d’utiliser le glucose pour fonctionner et donc meurent. Le mécanisme d’Alzheimer serait donc un peu identique à celui du diabète. Les cellules manquent de glucose et donc d’énergie alors que le sang en est surchargé. C’est pour cette raison que de nombreux chercheurs appellent la maladie d’Alzheimer le diabète de niveau 3. 

Pourtant, nos cellules sont capables de fabriquer de l’énergie avec des cétones issues de la dégradation de nos graisses corporelles. Ces cétones sont aussi capable d’accélérer jusqu’à 39% la circulation du sang dans le cerveau, permettant ainsi une meilleure nutrition des neurones. Ces cétones sont produites à partir des graisses alimentaires nommées triglycérides à chaîne moyenne (TCM). Ce sont les seuls acides gras capables de traverser la barrière hémato-encéphalique. Ils rejoignent et pénètrent dans les neurones sans avoir besoin d’insuline. Ils produisent de l’énergie cellulaire et les neurones peuvent retrouver leurs fonctions. Dans l’alimentation, c’est l’huile de noix de coco qui est la plus riche en triglycérides à chaîne moyenne. 

Le cas du conjoint du Docteur Mary Newport directrice d’une unité de soins dans un hôpital américain permet d’étayer largement cette hypothèse du diabète de type 3. Son mari a en effet retrouvé une partie de ses capacités mentales seulement 37  jours après la prise quotidienne d’huile de noix de coco riche en triglycérides à chaîne moyenne. Dans ce cas, il y a eu une régression de la maladie. 

Voici l’explication de son parcours. 

Steve commence à être atteint de troubles cognitifs en 2003 et l’IRM cérébral pratiqué en 2008 révèle une dégénérescence fronto-temporale ainsi qu’une atrophie de l’hippocampe et de l’amygdale, caractéristiques du diagnostic de la maladie d’Alzheimer. En première intention, il lui est prescrit un traitement médicamenteux classique. Mais son état ne s’améliore pas. Peu à peu, il oublie l’heure des repas il ne sait plus cuisiner et omet de prendre ses médicaments. Le plus difficile à vivre est la conscience de la maladie puisque Steve se voit lentement dépérir. 

Alors Me Newport se penche sur l’intérêt des corps cétoniques et constate qu'il existe deux possibilités pour produire des cétones. La première consiste à suivre un régime très riche en graisse (80%) et pauvre en glucides et protéines (20%). C’est ce que l’on appelle le régime cétogénique. La deuxième possibilité est de consommer des aliments riches en triglycérides à chaîne moyenne comme l’huile de coco. Les acides gras sont absorbés par l’intestin grêle, transportés jusqu’au foie où ils sont partiellement convertis en cétone puis libérés dans le sang. Au lieu d’être stockés comme graisse, les acides gras sont utilisés comme carburant cellulaire par les mitochondries des cellules musculaires, tandis qu’une autre partie traverse la barrière hémo-encéphalique pour rejoindre et nourrir les neurones. En début de supplémentation, 35g d’huile de noix de coco ont été  ajoutés au porridge du matin soit 20g de TCM. A ce stade, Steve connaissait le nom de sa ville mais pas son pays, il était incapable de donner le jour le mois ou la saison.  Steve était à nouveau capable au bout de 37 jours de se souvenir de la date, de la saison, de rester concentré ; son équilibre s’était amélioré sans être totalement parfait.  

Son cas n’est pas isolé puisque 3 études menées sur 160 patients aux Etats-Unis ont révélé qu’à partir de 20g de TMC par jour, certains symptômes de la maladie sont en forte régression. Il faut toutefois une supplémentation en oméga 3 deux fois par jour concomitante à l’huile de coco. En effet, pour fonctionner, les cellules du cerveau n’ont pas uniquement besoin de cétones. « Si d’autres éléments viennent à manquer l’apport de cétones n’aura que peu d’effet. Le manque de vitamine B, D et la fraction DHA des oméga 3 contribue aussi entre autre  à la démence. En définitive madame Newport précise que  l’atrophie cérébrale ne semble pas disparaître en tout cas à court terme. 

Il est certain que les TCM peuvent améliorer de façon fulgurante la vie des patients. L’huile de coco doit être prise à raison de 4 à 6 cuillères à soupe par jour. Au début il faut commencer par de petites doses en raison de risques de diarrhées.  Il ne faut bien sûr pas croire que l’huile de coco est capable de guérir la maladie d’Alzheimer mais elle permet de comprendre qu’un apport régulier préventif d’huile de coco peut s’avérer bénéfique sur les cellules cérébrales pour chacun d’entre nous.

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